Histoire de la Bretagne d’antan

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Cette page a pour but d’essayer simplement de vous montrez comment était la Bretagne d’antan.

Les cinq départements bretons

Quand la France s’appelait la Gaule,
le promontoire bien délimité qui la prolonge à l’extrême ouest
portait le nom d’Armorique (Pays sur la Mer)
et groupait cinq « cités »: celle des Redones (capitale Rennes),
celle des Namnètes(Nantes),
celle des Vénètes (Vannes), celle des Ossismes (Carhaix)
et celle des Curiosolites (Corseul.)
Au IXè siècle, l’Armorique, appelée maintenant Bretagne,
remporta assez de victoires sur le royaume
germanique des Francs pour y gagner son indépendance qu’elle conserva,
immuable jusqu’au XV siècle.
Le mariage de sa souveraine, Claude,
avec le roi François 1er entraîna son rattachement à la France.
Elle y devint une simple province, mais ses limites demeurèrent inchangées
La Révolution la divisa, à l’intérieur de ces limites, en cinq départements :
Le pays des Redones devint L’Ille-et-Vilaine,
celui des Namnètes Loire -Inférieure,
celui des Ossismes Finistère, des curiosolites Côtes-du-Nord
et le Vannetais Morbihan.
C’est seulement le gouvernement collaborateur de vichy qui procéda en 1941,
avec la permission d’Hitler,
à un redécoupage du territoire français ne tenant aucun compte
des traditions millénaires.
Sa région Bretagne ne comportait que L’Ille et- Vilaine, le Morbihan,
le Finistère et les Côtes-du-Nord (aujourd’hui Côtes d’Armor),
La Loire-Inférieure (devenue Loire-Atlantique)
où il a été parlé breton jusqu’au début du siècle,
était reléguée dans une pseudo région des Pays de Loire
comprenant la Sarthe et la Mayenne que les réformateurs
croyaient sans doute arrosées par la Loire.
Sous la Vè République, les nostalgiques du Vichysme sont arrivés
à faire conserver ce curieux découpage,
mais les ‘Bretons ne l’acceptent pas,
60% des habitants de Loire-Atlantique y sont opposés et,
à plusieurs reprises, des manifestations pour la réunification de la Bretagne
ont réuni 7 à 8.000 personnes.

Derrière la maîtresse de maison se trouve, le lit clos,
elle assis sur un banc-coffre prépare le repas dans un chaudron.

Dans cette ferme, la chambre avec les lits clos.
On peut remarquer aussi derrière le lit clos la petite chapelle de la vierge.

Extrêmement bien décoré et on comprend bien mieux l’influence de la religion
dans la Bretagne du début du XXe siècle.

Les lits clos et les autels.

Forts répandus dans les fermes de basse-Bretagne, au début du XXe siècle,
ces lits clos sont des éléments les plus caractéristiques du mobilier.
Leur rôle est de préserver du froid,
et d’assurer un peu d’intimité à tout un chacun ( et bien sur aux couples ).
Un banc-coffre placé devant permet d’accéder à ce lit clos,
dont la décoration varie d’un pays à l’autre.
Ceux du pays bigouden, du Léon, et du pays pourleth ( Guéméné sur scorff )
sont les plus réputés.
Quelques images pieuses, une statut de la sainte vierge, voire un petit autel,
viennent rappeler l’influence de la religion dans les fermes et hameaux de Bretagne.

Parées de leurs belles capelines ( coiffe particulière de l’île de Bréhat ),
ces Bréhatines étalent les galettes de bouses sur un muret en pierre.

Comme sur toutes les côtes de l’atlantique, la bouse est un combustible naturel,
le bois n’étant pas suffisant il a bien fallu trouver des solutions pour se chauffer.

Préparation des galettes de bouses.

Le bois n’étant pas suffisant dans la plupart des îles bretonnes,
à Groix comme à Bréhat, on découvre d’étonnantes cartes postales
dévoilant des femmes occupées à préparer des galettes de bouses de vache,
avant de les mettre à sécher contre les murs de la maison.
Ce combustible se consumait lentement en dégageant une odeur forte que les étrangers supportaient mal…

A Saint-Joachim, au coeur des marais de Brière, l’extraction de la tourbe fut une activité importante.
Elle donnait lieu à une série d’opérations effectuées, avec minutie, par les Briérons.

Saint-Joachim, extraction de la tourbe.

Incontestablement, ces hommes et ces femmes de Brière posent pour la photographie :
tout les regards sont tournés vers cet appareil magique, qui restitue votre image,
figée pour l’éternité.
Cette photographie est particulièrement intéressante pour son décor
et les outils de travail que l’on peut apercevoir.
Elle met en scène une activité pratiquée dans le marais briéron, depuis le XIIIe siècle.
Cette activité fut très importante et constitua une source de revenus non négligeable pour les Briérons,
jusqu’à la la fin du XIXe sciècle.
L’arrivée du charbon (meilleur combustible que la tourbe)
précipitera le déclin de ce moyen de chauffage ancien.

Le Lavoir

Avant que le lave linge et le pressing n’existe,
le lavoir était un lieu pour le moins conviviale,
les potins et les cancans était bien sur source de discussion
et les dernières nouvelles y étaient échangées.

Les écrivains

Ces messieurs les écrivains parisiens viennent recueillir
les comtes de Bretagne dans un intérieur breton,
hélas ! reconstitué en studio devant un décor maintes fois utilisé.

Le repas

Avec une bonne bolée de soupe,
rien de tel pour se donner du cœur à l’ouvrage

Lignol, capitale du foie gras de canard

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Discrets mais économiquement intéressants, les canards gras élevés en Bretagne et abattus à Lignol, près de Guéméné-sur-Scorff. L’abattoir RBI nourrit nos assiettes de foie gras festiv, faisant vivre aussi quelque 80 salariés.

Le village de Lignol
Petite commune rurale de 853 habitants, Lignol pourrait faire pâlir l’andouille de Guéméné voisine si son foie gras de canard était mieux connu. Mais l’histoire et les traditions gastronomiques ont freiné, jusqu’ici, la célébrité de ce mets festif, vendu essentiellement entre Noël et le jour de l’An (80% des ventes en France à cette période !).

 » Le foie gras de canard, nous connaissons un peu …  » avoue timidement Jean Paul Morvan, directeur de l’abattoir RBI de Lignol. RBI, comme « Rougié Bizac International » nom de ce groupe français original spécialisé dans la foie gras de canard et d’oie. Mais pourquoi Lignol ? Par rachat, en 1992, tout simplement, d’un petit abattoir de canards qui fournissait déjà le site de transformation Rougié, à Sarlat ( Périgord ).

Avec ses éleveurs bretons agrées et à sa capacité d’abattage de 5 000 têtes par jour, RBI – Lignol est l’un des maillons dynamiques de ce groupe international au capital de 10 M€, leader national à l’export ( 35% des ventes en cru et transformé ) et dans le peloton de tête au plan national. Outre ce foie gras 100% d’origine France, le groupe produit des magrets du même animal, des confits …..

L’abattoir de Lignol ( 52 salariés permanents, 16 saisonniers et une dizaine de sous traitants ) est alimenté par une cinquantaine d’éleveurs bretons chargés du  » pré-gavage  » des canards ( pendant 12 semaines ) et autant d’éleveurs  » gaveur  » ( pour les 12 derniers jours de l’animal ).

Cuisiné dans le Périgord et vendu sous les marques Rougié ( export et gastronomie française ), Bizac ( grandes et moyennes surfaces ) ou Toque Blanche ( vente en cash & carry ), le foie gras de Lignol a été découvert lundi soir par une centaine de chefs d’entreprises morbihannais. Des visiteurs invités à une dégustation ( de saison ) par la délégation pontivyenne de la Chambre de commerce et d’industrie du Morbihan.

Article paru dans Ouest France.

Lignol administratif

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Agrandir la carte

Lignol
code postal 56160.
Canton de Guéméné sur Scorff.

Superficie :
3843 ha.

Altitude :
94 à 184 m.

Population :
1891 => 1809 h.
1982 => 1042 h.
1999 => 859 h.
2007 => 892 h.
2020 => 853h.

Autrefois :
Liniol au XVè siècle.
Lignol au XVIè siècle.
Deux tumulus à l’est de la chapelle Saint-Hervé.
Présence des templiers.
Au XIIIè siècle, le territoire appartenait aux Léon, puis aux Guéméné-Guingamp.
Au XIVè siècle, les Rohan y possédaient également des biens.
En 1663, le seigneur du Crosco avait tout les droits de prééminence dans l’église paroissiale.
En 1801, Lignol fut érigé en commune.
Le moulin à papier du manoir de Kerduel fournissait, au XVIIIé siècle,
2000 rames de papier par an pour l’écriture et l’emballage.
Le manoir avait été construit en 1444 par Jehan le Courhin, au service du sire de Guéméné.
Une chapelle et un colombier au château de Crosco.
Une chapelle au manoir de Le Pou.
Voie ferrée Pontivy – Berné.

Aujourd’hui :
Eglise Saint Pierre et Saint Paul, éléments XVè au XIXè siècle,
remanié, Retable-autel XVIIè siècle.
Avant porche latéral abritant un portail en tiers point du XVè siècle.
Un tumulus à Saint-Hervezen.
Château de Crosco XVIIè et XVIIIè siècle, utilisant des parties de l’ancien manoir du XVIè siècle,
chapelle en ruine.
Autrefois entouré de hauts murs d’enceinte.
Château de Cravial début XXè siècle, à la place d’un édifice plus ancien,
et près duquel on trouve une butte féodale.
Chapelle saint-Yves XVIè et XVIIè siècle, nombreux remaniements,
statue de Sainte-Marguerite au XVIè siècle.
Chapelle Saint-Mélan XVIè siècle, fontaine datée 1874.
Chapelle Saint-Hervezen XVIè siècle, fontaine à proximité.
Chapelle Saint-André.
Manoir de Kerduel XVè et XVIIè siècle, remanié, un four à pain en haut d’une butte.
Manoirs de Restaloué, du Pou, de Kerouallan, de Guergrom
Ancien puits.
Fermes et maisons XVIIè et XVIIIè siècle.
Quelques anciennes croix monumentales, dont la croix du Hinguer.
Moullins à eau.

Industrie ou activité :
Production de viandes de volailles.

Personnages :
Le marquis de Pontcallec fut arrêté au presbytère de Lignol le 28 décembre 1718.

Cours d’eau :
Le Scorff, et quelques ruisseaux

Manifestations :
Pardon de Saint-Nicolas à Saint-Hervezen le troisième dimanche de mai.
Pardon de Saint-Yves le troisième dimanche de juin.
Pardon de Saint-Melan le troisième dimanche de septembre.
Cyclo-cross le deuxième dimanche d’octobre.
Fête de la musique.
Fête locale, plusieurs jours début août.
Fête de la chasse le deuxième dimanche d’août.

Divers :
Site du Hinguer, sentier de randonnée et aire de pique-nique.
Chambres d’hotes. Gîte rural. Point de vue.

Principaux hameaux ou écarts :
Barlagadec, Bec en allée, Cabreno, Calerne, Canquiserne, Castelgal,
Cravial, Kergario, Kergroise, Kerlautre, Kermadio, Lande de Kergario,
Licheno, Manehese, Quelfenec, Restaloue, Saint-Alloue, Saint-André,
Saint-Hervezen, Saint-Nenec, Saint-Yves, Treuz er Lann.

le village de lignol

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Un beau mariage a l’ancienne a Lignol dans le Morbihan.
Une jolie région à découvrir dans le centre Bretagne,
situé à environ 30 Km de Lorient et environ 6 Km de Guéméné,
le pays où l’on fabrique la meilleure andouille, de Guéméné évidement.

Au centre de Lignol se trouve l’église St Pierre de Lignol.
Voici quelques photos de l’église St Pierre de Lignol d’hier et d’aujourd’hui.


L’église St Pierre de Lignol et sa place qui ont bien changés depuis. On y voit l’ancien cimetière qui n’est plus là aujourd’hui.


L’église St Pierre de Lignol aujourd’hui avec sa nouvelle place.


Une ancienne photo de l’église de Lignol, qui je pense date du début du siècle,
on aperçoit au premier plan un four à pain qui n’existe plus de nos jours.

Le far breton

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Préparation : 15 minutesCuisson : 60 minutesNombre : 6 à 8 personnes

Ingrédients
  • 220 g de farine
  • 130 g de sucre en poudre
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 3/4 de litre de lait
  • 5 oeufs
  • 20 g de beurre
  • (Facultatif) 500 g de pruneaux
Instructions
  • Pour commencer, préchauffez le four à 180°C (thermostat 6).
  • Dans un saladier, mélangez le sucre, la farine et ajoutez le sucre vanillé.
  • Puis ajoutez les œufs en prenant soin de bien mélanger délicatement le tout à chaque fois.
  • Versez le lait et ajoutez le beurre au préalablement fondu puis mélangez jusqu’à ce que vous obteniez une pâte homogène.
  • Ajoutez vos pruneaux si vous souhaitez obtenir un far aux pruneaux et pensez à les dénoyauter s’ils ont des noyaux (mais vous pouvez évidemment le déguster nature -ce qui est d’ailleurs plus traditionnel- ou avec des pommes*).
  • Beurrez le fond de votre moule et versez y la pâte.
  • Vous pouvez placer votre moule au four et patientez une heure environ.

La recette des galettes/crêpes de blé noir

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Préparation : 2h 20 minCuisson : 40 minutesNombre : 12 galettes

Ingrédients
  • 330 g de farine de sarrasin
  • 75 cl d’ eau
  • 10 g de gros sel
  • 1 oeuf
  • Du beurre
Préparation de la pâte à galettes :
  • Disposez la farine de sarrasin en puits, dans un saladier, avec le sel (de Guérande c’est encore mieux !).
  • Versez de l’eau au fur et à mesure et mélangez énergiquement à l’aide d’une cuillère en bois. Vous obtiendrez ainsi une pâte fluide et épaisse.
  • Ajoutez y l’œuf qui apportera une belle coloration à votre pâte lors de la cuisson et mélangez bien.
  • Laissez la pâte reposer environ 2 heures au frigo, en la recouvrant d’un torchon ou film alimentaire.
Cuisson des galettes :
  • Mettez du beurre dans votre poêle ou du saindoux sur votre bilig (crêpière) et mettez la sur feu doux/moyen.
  • Si vous effectuez vos galettes à la poêle*, une fois le beurre bien fondu, versez une louche de pâte, puis inclinez très vite la poêle afin d’étaler la pâte sur toute la surface.
  • Faites cuire les deux faces pendant environ 1 à 2 mn chacune.
  • Pour retourner la galette, utilisez une spatule pour décoller soigneusement chaque bord de la galette et retournez-la assez rapidement.

Les véritables crêpes bretonnes

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Préparation : 30 minutesCuisson : 10 minutesNombre : 12 crêpes

Ingredients
  • 250 g de farine de froment
  • 50 g de beurre
  • 50 cl de lait
  • 10 cl d’ eau
  • 4 gros oeufs
  • 2 cuillères à soupe de sucre en poudre
  • 1 pincée de sel
Cuisson à la poêle :
  • Dans un saladier, ajoutez la farine de froment, 2 cuillères à soupe de sucre et une pincée de sel.
  • Versez le lait puis l’eau progressivement tout en battant avec un fouet.
  • Ensuite, rajoutez le beurre au préalablement fondu et les œufs pour finir
  • Laissez la pâte à crêpes reposer pendant 30 à 45 mn au frais.
  • Utilisez une poêle à crêpes pour réaliser vos crepes bretonnes : graissez-la avec une noisette de beurre puis versez une louche de pâte.
  • Faites cuire votre crêpe environ 2 mn par face, et retournez-la avec une spatule.
Cuisson sur billig/crêpière :
  • Réalisez la recette comme indiquée ci-dessus.
  • Faites chauffer la billig à environ 220°C (n’hésitez pas à consulter les recommandations de température indiquées sur le manuel de votre crêpière) et, une fois la plaque bien chaude, graissez-la avec un tampon ou chiffon légèrement imbibé de beurre ou d’un mélange de saindoux et de jaune d’œuf (qu’on appelle aussi lardiguel).
  • Déposez une louche de pâte sur la crêpière et étalez-la à l’aide d’un râteau à crêpes (rozell en Breton).
  • Laissez cuire la crêpe pendant environ une minute puis retournez-la avec une spatule à crêpes (spanell en Breton) puis poursuivez la cuisson pendant quelques instant sur l’autre face.
  • Continuez ainsi pour les crêpes suivantes mais n’oubliez pas de graisser votre billig régulièrement.